Madame Dominique CASTELLOTTI née KNIPPER

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Domiciliée à Saint Nicolas de Port (54210, France)
Née à Nancy (54000, France) le vendredi 8 janvier 1965
Décédée à Nancy (54000, France) le vendredi 19 avril 2013 à l'âge de 48 ans
Epouse de Monsieur Pascal CASTELLOTTI

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le dimanche 21 avril 2013.

In memoriam

Cet espace « condoléances » est dédié à la mémoire de Madame Dominique CASTELLOTTI née KNIPPER. Chacun peut s’y recueillir, déposer une carte de visite ou un message de condoléances. Utilisez les liens ci-dessous pour consulter les marques de sympathie ou intervenir vous-même. 
N’hésitez pas à renseigner cette page à vos connaissances. Ceux qui sont loin ou qui n’ont pas la possibilité de se joindre à la cérémonie trouveront ici une façon simple de montrer leurs sentiments à la famille dans ce moment difficile. 
Merci d’avance. 

12 messages (11 privés)
 
Hommage 

Domi,
Si je devais trouver des mots pour te qualifier mais tu sais à quel point je n’aime pas les mots réducteurs de sens qui enferment inévitablement dans une étiquette – et Dieu sait combien à son image nous avons de multiples facettes - , je dirais : douée, volontaire, combative, battante, manquant de tact parfois car il est vrai que tu ne faisais pas toujours dans la dentelle. Mais c’était aussi cela, ton côté volontaire et battant : « je veux, j’aurai ». Et c’est ainsi que tu as mené ta vie depuis le jour où tu as quitté le giron familial. Tu aimais la vie, les chevaux – ta passion depuis que tu es tout enfant -, ton mari et tes deux fils, ton métier qui t’apportait jusqu’à il y a peu tout ce que tu pouvais désirer ou presque, et des désirs tu en avais encore beaucoup les quelques dernières fois où nous nous sommes vues et parlé. Tu avais des ambitions, des rêves et tu étais bien la dernière personne que j’aurais imaginée basculer dans cette terrible maladie qui a déjà emportée notre mère.
Des milliers de souvenirs reviennent à ma mémoire et il y en a un en particulier que j’ai envie de partager ici : dans ton adolescence, tu écrivais, des contes, des nouvelles. Tu fus si fière comme à chacune de tes réussites – je pense à tes compétitions hippiques - lorsque le journal local publia ce magnifique conte de Noël que tu avais rédigé et où le fils du roi, forcé par le destin et la neige, perdu au milieu de la tourmente, frappa à la porte d’une pauvre masure où vivait une petite fille, orpheline et abandonnée de tous, pour demander son chemin. Il tomba immédiatement et éperdument amoureux de la jeune fille, la ramena sur son cheval auprès du roi son père, et le destin de la pauvrette se transforma en véritable conte de fée, conte de Noël. C’est ainsi que tu voyais la vie, c’est ainsi que tu as vécu la tienne, ne laissant aucune place et aucun droit à qui que ce soit de venir ternir ton bonheur avec ceux que tu appelais « tes hommes » et que tu chérissais tant.
Nous - je parle de notre fratrie - avons traversé dans la famille des années difficiles, et nous pouvions enfin espérer depuis quelques années, après le décès de notre mère, aller vers des jours meilleurs. Hélas, il y a des maladies qui laissent des traces indélébiles et tu as voulu épargner à ceux que tu chérissais le plus au monde de vivre ce que nous avons vécu avec notre mère. Tu m’as laissé un mot pour me dire que tu te sentais lâche : non Domi, tu n’es pas lâche. La dépression fulgurante qui a précédé ton départ est une maladie réelle dont il n’est pas toujours facile de guérir même entourée et assurée de l’amour des siens. Tu nous laisses avec nos peines, nos questionnements, nos regrets aussi, et surtout la vie à devoir continuer avec ce terrible souvenir et ton absence.
A Pascal, à Ludovic, à Vincent, j’adresse l’expression de mon soutien le plus grand et de la sym-pathie (souffrir avec) qui est la mienne. Aucuns mots ne pouvant traduire l’ampleur de votre souffrance et de la nôtre, toute notre famille s’associe à votre peine en sachant que pour vous qui partagiez la vie de Dominique au quotidien, le chemin à parcourir désormais sans elle va être long, et longtemps source de souffrance. Courage !
Adieu Domi. On t’aimait. Je t’aimais. Que Dieu t’accueille dans sa grande Miséricorde et dans Sa Lumière. J’espère qu’auprès de Lui tu as enfin trouvé la PAIX que tu cherchais. Repose en paix.
Ta sœur

Marie-Martine KNIPPER- 26-04-13