Erich HartmannTémoignage
Un jour, tu m’as dis qu’en 1944 George S. Patton t’avait remarqué dans la foule et t’avait fait venir pour t’embrasser sur le front. Tu avais alors vingt ans. Il t’avait trouvé très belle ce jour-là ("major, faîtes venir cette belle jeune fille blonde"). Tu es née belle et, tu vois, tu es partie encore plus belle. Pourtant, je n’ai pas voulu venir te revoir une dernière fois. Peut-être parce que ce n’était pas cette image que je voulais retenir de toi. Et puis - de toute façon - je n’aurais pas pu voir tes merveilleux yeux verts qui me plaisaient tant, ni revoir ton sourire envoûtant. Aujourd’hui, je pleure une amie, une véritable amie à qui je pouvais tout dire simplement, sans aucune honte ni aucune gêne. Tu comprenais. C’est tout. C’est tout ce que je demandais.
SVP, passez ce message.