Christine TRONCINCondoléance
J'ai perdu ma Maman il y a un mois et je prends part à votre chagrin.
J'espère que vous trouverez dans ce poème un peu de réconfort.
J'aimais beaucoup votre Maman, nous avions le même âge et il nous arrivait
souvent de nous retrouver pour fumer et discuter.
Très chaleureusement
Christine, une collègue de Marie-Thérèse
"Le fil n'est pas coupé
Le fil n'est pas coupé
La mort n'est rien
Je suis seulement passé(e) dans la pièce à côté
Je suis moi, je suis vous
Ce que nous étions les uns pour
les autres, nous le sommes toujours
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné
Parlez de moi comme vous l'avez toujours fait
N'employez pas un ton différent
ne prenez pas un air solennel et triste
Continuez à rire de ce qui nous
faisait rire ensemble
Souriez, pensez à moi
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été,
sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié
Et est ce qu'elle a toujours été
Le fil n'est pas coupé
Pourquoi serais-je hors de votre pensée parce que
je suis hors de votre vue ?
Je vous attends,
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien."
Charles Peguy