Avis de décès de Monsieur Sébastien OLINGA

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Monsieur Sébastien OLINGA

Né à Yaoundé le lundi 23 septembre 1974

Décédé à Vandœuvre-lès-Nancy le samedi 14 novembre 2009 à l'âge de 35 ans

Domicilié à Nancy

Chère famille, chers amis,

Nous avons la grande tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Sébastien OLINGA

survenu le samedi 14 novembre 2009, à l’âge de 35 ans.

Cette page vous permet de présenter vos condoléances à la famille et de
partager l’avis de décès de Monsieur Sébastien OLINGA.
Avec toute notre affection.

marie ecoffet Condoléance

maelle la fille de marie l aimait beaucoup
marie vient seulement d apprendre la terrible nouvelle.Toujours trés malade et hospitalisée,je suis fracassée d apprendre le départ d un hommé que j ai aimé tendrement et qui a su m aimer de retour malgré la maladie.On a fait les 400 coups ensemble à Nancy by night,quand on s 'aimait si fort,quand on parlait littérature,quand tu me faisais rire.Toujours le bon mot,la bonne attitude.Un homme bon.Un homme bien.L EXEMPLE à jamais... MARIE

Guillaume ZINSCondoléance

C'est avec une grande tristesse que je me permet de vous adresser toutes mes condoléances.En mémoire de Sébastien, un grand Homme. Guillaume Grand Hotel de la Reine

Vitally LubinHommage

J'ai rencontré Sébastien un jour d'août, à Nancy près de la place qui fait face à la Gare ferroviaire. Tout simplement dans une file d'attente pour acheter un sandwich...il était devant moi.
Mais j'ai feint de l'ignorer. Je ne le connaissais pas encore, mais je sentais qu'il cherchait à parler avec quelqu'un et "mon petit doigt" me disait que j'étais l'heureuse élue.
J'avais raison. Ma soeur était avec moi et elle a été "l'accroche" de Sébastien pour pouvoir me parler.

Je n'avais pas envie de parler, et pas envie de LUI parler. Mais il s'est adressé à moi. Quand j'y repense maintenant, j'élève ce qu'il m'a dit au rang de "message" de Vie. Il m'a dit que j'avais besoin d'une catharsis mentale car je n'étais pas réconciliée avec mes origines.
Je suis métisse.
Et comme çà se voit...Sébastien l'a vu et a compris que je ne l'assumais pas. Je ne lui ai pas parlé, ou très peu. Mais il est resté un bon moment à m'expliquer des choses incroyables sur moi-même, des choses que je ne lui avais jamais dites puisque je ne le connaissais pas.
Je l'ai croisé par la suite, mais très peu.
Nous avons des connaissances communes et j'ai su qu'il était parti il y a peu.
Et je voudrais joindre ce témoignage avec celui de tous ceux et celles qui l'ont connu, bien mieux que moi.
Ce qu'il m'a dit ce jour-là est resté et me rend service. J'y repense très souvent.

Pour moi, il était un messager.
Je ne sais pas pour les autres personnes qui l'ont connu mieux que moi, mais pour moi, c'était un homme qui avait des messages à délivrer.

Nicole WERNETTECondoléance

Je vous présente mes plus sincères condoléances. MR OLINGA Sébastien savait parler avec son coeur. EGALITE, FRATERNITE, voici des mots bien connus de sa part.

Daniel BourgerCondoléance

Sébastien tu viens de rejoindre les étoiles ,mais ton dentiste ici bas ne t'oubliera pas: ton humour ta poésie tu les faisais partager à tes amis et tu auras toujours une place dans notre coeur. Nous pensons aussi à toute ta famille dans ce douloureux moment et nous espérons qu'ils seront bien entourés dans cette épreuve.

David Tientcheu Hommage

C'est avec consternation que j'ai appris le décès de mon ami sébastien national à qui je rends un vibrant hommage,car ce grand érudit m'a soutenu lors des instants difficiles de mon existence.Que son corps repose en paix.

David Tientcheu Condoléance

C'est avec consternation que j'ai appris le décès de mon ami sébastien national, ce érudit qui a été à mes côtés lors des intants difficiles que j'ai eu à affronter tout récemment.Que le Seigneur accueille son corps et repose en paix. De ton ami que tu avais surnommé affectueusemment Autorité.

Jean François Betala BelingaHommage

Nancy, le 18/11/2009

Hommage à Sébastien Olinga.

        Je me soumets à corps défendant à cet exercice que j’aurais voulu éviter si la providence m’avait demandé mon avis : parler de Sébastien au passé et sans que ce dernier puisse me donner la réplique. Je ne prétends pas connaître Sébastien plus que quiconque ici, cela eût-il été possible que je ne pense pas ce que cela aurais été souhaitable…Donc ceci est mon point de vue qui par construction est partiel , parcellaire , voire partial … Au fait pourrait-il en être autrement ? Peut –on avoir l’outrecuidance de vouloir en quelques minutes circonscrire une vie comme celle là? Je ne suis là que pour faire part de ce que j’ai partagé avec lui. Souffrez donc que ma mémoire puisse être sélective.

        Encore sous le choc de ce coup de tonnerre qui a eu lieu dans un ciel apparemment sans nuages et serein, nous avons peut être culpabilisés de n’avoir pas pu déceler des prodromes annonciateurs de cet évènement. D’aucuns ont pu se demander s’ils n’étaient victimes d’une illusion ou d’une hallucination. Mais ces phases successives de déni, de refus de la réalité ont pourtant du céder la place à cette vérité qui s’est s’imposée telle quelle, cruelle et implacable : Sébastien n’est plus …
        
L’état de stupéfaction passé, nous sommes passés à une autre phase : celle où nous nous sommes retrouvés face à notre propre turpitude. Celle où dans une introspection, nous avons du nous poser la question du sens de cet évènement pour nous. Celle où nous avons voulu savoir le pourquoi pour ceux qui sont mystiques et spirituels, le comment pour ceux qui se déclament pragmatiques et scientifiques. Y en aurait-ils qui se seraient posés les questions plus complexes du pourquoi du comment ou du Comment le pourquoi que je ne serais surpris. En réalité, souvent dans des situations pareilles , nous ne pleurons pas de manière délibérément altruiste, mais nous déplorons une perte. Qui dit perdre suppose un attachement .Quelle valeur avait Sébastien pour nous ? Vous comprendrez donc pourquoi pour ma part, la question essentielle sera celle de l’apport que Sébastien a eu sur moi.

        Je vous ferais l’économie de ma rencontre avec Sébastien ; sans doute comme pour plusieurs ici, c’est lui qui a fait le premier pas. Sans doute comme nous tous avait-il en lui cette dualité inhérente à notre condition d’être humain. Dualité liée au caractère antithétique de notre existence. Cette particularité duale en lui je la résumerais en :

        Le sens des relations humaines, une affabilité, une sollicitude qui pouvait paraître à certains abords pour des introvertis comme moi déconcertante. C’est cette partie du personnage qui m’avait dit il y’a quelques mois « doc, quoiqu’on dise, un homme c’est son carnet d’adresses. » Eh oui , Sébastien avait fait sienne cette maxime d’une tribu de son pays qui, résumée en français se traduit ainsi : la vie vous renvoie votre reflet comme un miroir, souriez lui et elle fera de même à votre encontre ; faites lui la gueule et elle vous rendra la pareille. Et à qui sourions-nous si ce n’est à nos semblables ? Pour moi c’était tout Sébastien, cet amour de son prochain. Cette emphase empathique, cet onirisme à certains égards désuet, mais cet amour de la vie. Cet amour de la vie qui le poussait irrésistiblement vers son semblable.Il avait saisi le sens premier de cette nature humaine si complexe. L’homme cet être grégaire, solidaire de ses semblables, mais qui doit pourtant limiter la taille du groupe pour ne pas tomber dans l’effet de masse. En cela, si Sébastien partageait ma vision sur le fait qu’un homme fort est d’abord un homme conscient de ses faiblesses, il s’était inscrit en faux des philosophies poussant à rechercher toutes les solutions en soi que je prônais. Sébastien était social et il l’assumait.

Jean François Betala BelingaHommage


La culture. Cet homme à la gouaille et à la gniak communicative pouvait de prime abord laisser l’impression qu’il n’était qu’un bon vivant et rien d’autre. C’était mal connaître le personnage. A plus d’un égard, Sébastien a fait montre de son éclectisme et de sa trans-culturalité. Il est devenu un de ces citoyens du monde comme l’on aimerait en voir de plus en plus souvent. Il reflétait cette maxime si chère à ma pensée : loin d’être un ambitieux sans esprit, il n’était pas un parvenu sans culture. Il a su garder le sens de tout son apprentissage et de sa vie. Il a su mêler l’instruction acquise à l’école occidentalisée et l’éducation fournie par la chaumière familiale africaine. Sébastien pour moi c’était en effet tout ça : un homme cultivé, instruit et surtout éduqué. Il n’était pas l’homme du compromis mièvre ou de la compromission éhontée. Il était de ceux, qui loin d’être des girouettes balayées par le vent du moment se plaisaient plutôt à être parmi les marionnettistes qui font le spectacle. Sur ce point précis, Sébastien m’a donné une bonne leçon : celle de me dire qu’a force d’avoir intériorisé notre infériorité, nous les africains, avions fini par croire que le fait d’être intégré dans ce monde globalisé passait nécessairement par la négation de ce que nous étions. Non, Sébastien ne m’a pas paru jouer un rôle ou encore s’il en jouait un, il a joué le sien, ni plus, ni moins. Sébastien m’a donné la preuve que l’on pouvait être aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau dans une ville d’accueil, sans pour autant oublier qui l’on était et d’où l’on venait. S’il est vrai que savoir ou l’on va peut vous dédouaner de penser à votre lieu d’origine, il avait néanmoins compris que si l’on oublie ou l’on va, il faut essayer de se rappeler d’où l’on vient.

        La fierté revendiquée : Il m’a donné une énième leçon : être vrai. Il a compris que ce n’est qu’en étant vrai, en étant soi même que l’on pouvait enrichir l’autre. Que cette altérité était une richesse à défendre jalousement. Il m’a accepté tel que j’étais au delà de la divergence de nos points de vue, il ne m’a disqualifié sur aucun poncif, même quand je soupçonnais que je heurtais sa façon de voir les choses. L’on pourrait penser que c’était une personnalité erratique à l’audition de ce discours .Qu’il tolérait tout. Ce serait faire fausse route ! Sébastien savait être ferme sur ses convictions. Il m’a fait comprendre qu’il ne fallait pas rêver de sa vie, rêver sa vie mais vivre son rêve. En un sens, il m’a donné une autre leçon : celle d’être fier. Fier , non pas de caractères ataviques ontologiquement déterminés sur lesquels l’on n’aurait eu aucun mot à dire , non pas de cette fierté exclusive qui écrase l’autre , mais plutôt de cette fierté communicative , non ostentatoire , réelle qui suscite l’adhésion et l’admiration. C’est sans doute pourquoi il était doté d’un sens critique très accru , mais pas d’un sens de la critique. Il avait su faire la part des choses entre esprit critique et esprit de critique. En effet , bien que très critique de la situation de son pays d’origine (qui est aussi le mien), dans nos discussions il ne l’avait jamais dépeint comme une contrée déterminée par le désamour de la providence à végéter dans le misérabilisme et la médiocrité.

Après avoir dit tout cela, on s’en retourne à soi même.
        Sébastien, tu m’as beaucoup apporté. Corrompu par la mentalité comptable de mon environnement, je trouve que tu es parti trop tôt . Nous avons partager peu de temps ensemble , mais ces moments ont toujours été très riches en échanges. Tu avais ce don consistant à rendre les moments ( plus) vivants. Mais à choisir, que privilégier ? Donner des années à la vie ou donner de la vie aux années ? A ta façon, tu as répondu à cette question.

Jean François Betala BelingaHommage

J’ai loué ton éclectisme plus haut. C’est pourquoi fort de certaines des discussions que nous avons pu avoir, je voudrais te dire ceci : que c’eut été en la force de tes ancêtres que tu aies cru, que c’eut été en une puissance tutélaire révélée, que c’eut été en l’homme, que c’eut été en Dieu (quelque fût le nom qu’on lui donne), que c’eut été en cette variance que nous essayons d’expliquer , puisses tu suivre ta voie .

Modjang, je te souhaite bonne route.

Jean François BETALA BELINGA.

Ibrahima FALLCondoléance

Salut l'artiste!

Joel PierreTémoignage

Merci pour ces merveilleux momonts autour de l'A s n l.
Au plaisir Joel

FANNY GOSCINIAKCondoléance

Mes plus sincères condoléances à votre famille ainsi qu' à ses proches. Je n'avais pas eu le plaisir de connaitre Sébastien de manière proche mais j'ai apprécié chacun des moments passés en sa compagnie et garderai le souvenir d'une personne ouverte, enjouée et particulièrement attentive à son entourage.

Bruno DELABRECondoléance

Nancy et la communauté africaine ne seront plus tout à fait les mêmes après la disparition de Sébastien, qui était vraiment un personnage incontournable, et une figure de Nancy ...

Il nous manquera.

Très sincères condoléances à ses proches et ses amis.

MARINE FORTCondoléance

Sébastien, tu es parti beaucoup trop tôt et tu laisses de nombreux camerounais de Nancy orphelins.
Nous ne t'oublierons pas et pensons très fort à la famille que tu laisses au Cameroun.
Toutes nos condoléances.

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