Jacques GandebeufCondoléance
Chère Fernande,
Mon épouse et moi éprouvons de la peine. Quelle triste nouvelle, dans le journal.
Ce qui s'est passé avec votre mari, je ne l'ai pas oublié. Je n'ose penser que son impatience à raconter sa mésaventure lui venait d'un pressentiment. En tout cas, je ne l'avais pas senti.
La meilleure pensée que je puisse vous offrir dans cette épreuve, c'est de vous répéter qu'il n'a pas quitté ce monde avec le sentiment d'avoir gardé son histoire pour lui. Il a osé enfin la dire et je suis fier de l'avoir aidé. Et pour Victor, quel soulagement !
Courage, chère Madame. Je vois sur l'avis de décès que vous avez une grande famille, je que j'avais déjà pressenti en regardant la photo que vous m'aviez envoyée. Je suis certain qu'ainsi entourée, vous parviendrez à surmonter une détresse aussi soudaine.
"Je veux écrire pour mes enfants et mes petits enfants" me répétait Victor. Et bien maintenant, ils peuvent le lire...
Et s'il les voit d'en haut, il est apaisé.
Gardons le contact.
Jacques et Dominique.